La femelle humaine est l’une des rares, dans le règne animal, avec la hyène et des grands singes comme le bonobo, pour ne parler que des plus connues, à posséder un clitoris… Il est par conséquent difficile, contrairement au pénis tant il est facilement repérable chez tous les animaux, de faire la comparaison entre la sexualité des femelles humaines et celles des autres femelles. Est-ce pour cette raison, que, jusque dans les années 70-80, le clitoris était un organe assez peu étudié, y compris par le corps médical ? Allez savoir pourquoi… Toujours est il que des recherches ont mis en évidence un fait : ce qu’on appelle le bouton n’est en fait que la partie à peine visible de cet iceberg, pardonnez la comparaison, tant la chaleur procurée par cet organe est intense, du bien-nommé clitoris ! En effet, celui-ci s’étend dans tout le vagin et même pour certaines femmes, jusque dans l’anus. On appelle ceci les terminaisons nerveuses du clitoris, certains chercheurs parlant de ramifications, des ramifications clitoridiennes pour être plus exact, expressions assez barbare je vous l’accorde, mais au combien explicite… Ainsi, le fameux point g ou zone g, qui se situe au niveau de l’os pubien, n’est en rien quelque chose d’autonome, mais correspond aux terminaisons nerveuses, ou ramifications, du toujours bien nommé clitoris. Récemment, en 2004, un chirurgien français, un urologue, a permis à une femme excisée de récupérer la partie externe de son clitoris en la reconstituant à partir de la partie interne, et par voie de conséquence, de récupérer toute sa féminité, le bouton reconstitué étant parfaitement fonctionnel, confirmant les études récentes en matière de clitoris… Ainsi, ce n’est pas seulement le bouton qui procure un orgasme chez la femme, mais le vagin dans sa totalité ! Oui, mais cela répond il à l’épineuse question que bcp d’hommes se posent, langue pendante, babines retroussées, quand il rencontre une femme : est elle clitoridienne ou vaginale ? En fait, cela dépend de la taille du clitoris… Le dit clitoris étant à la femme ce que le pénis est à l’homme, tout le monde a pu constater l’immense diversité, tant au niveau de la longueur que de l’épaisseur, des pénis des hommes. Il est en de même pour les clitos, il existe de petits clitos avec de petites ramifications, gageons que les femmes possédant un tel organe sont avant tout clitoridienne, et il existe de grands clitos avec de grandes ramifications, gageons que les femmes possédant un tel organe sont vaginales, mais également clitoridienne, et pourquoi pas annale… A noter que les terminaisons nerveuses du clitoris prennent des directions completement aléatoires, chaque femme étant par conséquent configurée, et ce des la naissance, d’une façon totalement différente. A la limite, on pourrait presque dire, que chaque femme possède une sexualité qui lui est propre. Au « praticien », de découvrir cette sexualité en un doigté expert… Mais comme ceci est avant tout une affaire de dons, certains trouvent facilement et rapidement le chemin conduisant au plaisir, d’autres, même en leur expliquant pendant des lustres ont toujours autant de « mâle », à donner du plaisir aux femmes… Ceci étant dit, si la théorie a quelque chose d’excitant, rien ne vaut la pratique
PS: mes investigations ne m’ont pas poussé à faire des recherches totalement approfondies sur les chiennes, les vaches, et autres chattes, car, il est probable que, lorsque certains scientifiques affirment que ces animaux n’ont pas de clitoris, ils se plantent lamentablement… En effet, leur clitoris est vraisemblablement interne… A parier que ces charmantes femelles ont toutes un point G, leur procurant un orgasme vaginale très intense… … !
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